Parmi les sujets photographiques de Myr Muratet figurent les friches urbaines, la rue ainsi que les gens et la vie qui les habitent. 

L’exposition donne à voir des images issues de séries majeures du parcours du photographe : Paris-Nord, Wasteland, CityWalk, La flore des friches. Zone de confort offre aux regards des formes fragiles, précaires et inventives, développées par les populations qui vivent à la marge. 

À travers le regard du photographe, on découvre les interstices de la ville comme autant d’endroits où l’intime se glisse, où le sauvage et l’oublié cohabitent avec le domestique et le quotidien. À ces formes intimes s’opposent d’autres formes, massives et anonymes, qui viennent combler ces failles de la ville pour en empêcher l’occupation, repoussant toujours plus loin les communautés qui en dépendent. 

Le titre même de l’exposition interroge le spectateur : la Zone de confort correspond-elle à ce que les personnes photographiées tentent de recréer, à ces zones familières pour Myr Muratet, dans lesquelles il a su se faire une place, ou encore à celle dont les visiteurs et visiteuses sont invités à sortir ?