Manga
Le Signe
Gratuit
sans réservation
Tous publics
Commissariat
Jean-Michel Géridan
SceÌnographie
Kévin Cadinot
Lâexposition Manga au centre national du graphisme donne Ă voir une sĂ©lection de rĂ©fĂ©rences historiques et de productions contemporaines et expĂ©rimentales issues des moyens spĂ©cifiques de la bande-dessinĂ©e japonaise. Sâattachant Ă lâĂ©tymologie du terme manga, les oeuvres nippones et et internationales Ă dĂ©couvrir, soulignent le caractĂšre de flĂąnerie, dâexagĂ©ration, de la relation au langage et au cinĂ©ma, comme autant dâouvertures sur des Ă©critures et de reprĂ©sentations graphiques.
On attribue le manga comme forme Ă Yasuji Kitazawa. Signant ses caricatures Rakuten Kitazawa, sa bande-dessinĂ©e, reprenant la trame narrative du film des FrĂšres LumiĂšres, LâArroseur arrosĂ©, en 1902 dans les pages illustrĂ©es du journal Jiji ShinpĆ, est le premier manga. Cette relation avec le langage cinĂ©matographique est fondatrice. Ici tout le rĂ©cit ne conduit pas nĂ©cessairement Ă la « chute », mais Ă la relation Ă un environnement qui participe Ă la construction du rĂ©cit. Ainsi, les strips du mangaka, oĂč rythmes, enchaĂźnements, traits, sâaffranchissent des standards anglo-saxons diffusĂ©s dans le japon de cette fin du XIXe.
Lâexposition au Signe est conçue comme une exploration de ce caractĂšre originel du genre, et cherche, au-delĂ dâune exhaustivitĂ©, le trait contemporain propre cette affiliation historique. Elle souligne les aspects propres au manga â un art du mouvement, un art des sujets, un art des temps â et incite Ă considĂšrer les particularitĂ©s de cet art de la sĂ©quence, par des oeuvres contemporaines et expĂ©rimentales, sans distinction dâorigine gĂ©ographique.
Vous pouvez y dĂ©couvrir et consulter une sĂ©lection de documents historiques et populaires, en parallĂšle aux crĂ©ations contemporaines dâartistes japonais Akinori Oishi, Nagi Noda, Daito Manabe, Tetsunori Tawaraya et Yuichi Yokoyama, ainsi que des français Shoboshobo, Corentin Garrido, Helmo ou encore M/M Paris.