- Le Signe Design #4 – a manga issue
- paru le 2 mai 2025
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Le Signe Design #4
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a manga issue
- 13,7 x 19,6 cm
- 240 pp.
- 979-10-97389-30-7
- 14 €
Durant cette dernière séquence, le Signe aura dédié pas moins de trois expositions au Japon. La première, mise en espace par Kévin Cadinot, s’attardait spécifiquement au manga comme forme conceptuelle, outil. Forme décriée mais incroyablement populaire et plurielle, l’exposition donnait à voir une sélection de références historiques et de productions contemporaines et expérimentales issues des moyens spécifiques de la bande-dessinée japonaise. S’attachant à l’étymologie du terme, les œuvres nippones et internationales sélectionnées soulignaient le caractère de flânerie, d’exagération, de la relation au langage et au cinéma, s'affirment comme autant d’ouvertures sur de nouvelles écritures graphiques.
La seconde, proposée par Alexandre Dimos et coproduite par le Gestaltung Museum de Zurich avec le soutien de la Japan foundation et la Fondation des artistes, dont la mise en espace a été confiée à Pernelle Poyet, proposait un portrait circonstancié du graphisme contemporain japonais. Constituée à partir d’une enquête de terrain, de rencontres et de la récolte de témoignages auprès de designers graphiques, femmes et hommes issu•e•s d’une génération née entre 1970 et 1990, la sélection d’objets présentée durant l’exposition Butsu Butsu met en lumière la multiplicité et la richesse des pratiques contemporaines de l’archipel.
La troisième, (digital) Soba Choko, co-produite avec le Centre céramique contemporaine La Borne, avec le soutien de la Fondation franco-japonaise Sasakawa, réunissait un collectif réuni autour de Jean-Louis Boissier. L’exposition, mise en espace par Béatrice Selleron, est axée sur ce gobelet traditionnel. Celui-ci permet d’expérimenter un moment d’échanges culturels et artistiques, techniques et commerciaux, et aussi d’observer l’imbrication actuelle et historique du digital comme faisant appel à la main et à la pensée et du digital, comme méthode d’organisation, comme contexte. Il ouvre ce LSD#4.
L’article de Eva Prouteau est dédié à l’un des héritiers du cinéma muet chorégraphié et de Osamu Tezuka : Yûichi Yokoyama.
La contribution de Jean-Michel Géridan s’attardera, le long de quelques pages, à un historique du Manga tâchant de lever quelques malentendus envers le genre. De même que le manga est un phénomène éditorial et commercial, il nous apparaissait essentiel de réaliser un pas de côté pour traiter d’un autre phénomène éditorial tout aussi vertigineux et prodigieux.
C’est à Élodie Boyer et Pierre-Yves Cachard de traiter de Georges Simenon. Ou comment le rythme et la vitesse d'écriture, et le succès planétaire du créateur du “Commissaire Maigret” va ordonner des conceptions graphiques inédites et systèmes de collections.
Ce présent numéro complète, développe et reformule certaines interrogations que nos dernières expositions avaient laissé en suspens ou ouverte.
Artistes présenté.e.s
All Right Graphics, Kazunari Hattori, Midori Hirota, Yoshiaki Irobe, Atsuki Kikuchi, Kitasenju Design, Aiko Koike, Daito Manabe, Rikako Nagashima, Mariko Okazaki, Tomohiro Okazaki, Shun Sasaki, Tezzo Suzuki, Mina tabei, Yuri Uenishi, Bunpei Yorifuji, UMA/Design farm, Syunichi Suge.
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Akinori Oishi, Nagi Noda, Daito Manabe, Tetsunori Tawaraya et Yuichi Yokoyama, Corentin Garrido, Helmo, M/M (Paris), Shoboshobo.
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Carmen Albendea, Laurence André, Cécile Bicler, Laurence Blasco-Mauriaucourt, Étienne Boissier, Marie Delafosse, Marie Drouot, Marie-Anne Dudouit, Fabrique de poteries de Cliousclat, Claire Linard, Maya Micenmacher, Mari Minato, Camila Oliveira Fairclough, Christine Pedley, Anne Reverdy, Émilie Vanhaecke, Florence Wang, Yué Wu.
Avec officeabc Jean-Michel Géridan Jean-Louis Boissier Élodie Boyer Éva Prouteau